LES PRINCESSES SE REBELLENT
ou "il en faut peu pour être heureuse"
de Claire LUCAS
Création 2020/2022
3 femmes clown sensibilisent les jeunes filles avec humour
Compagnie d'amateurs de Théâtre et de Cinéma - Saint Jean de Braye
Avec par ordre d'apparition sur scène :
Malika OUARI, Catherine COQUILLAT & Claire LUCAS
Mise en scène : Olivier LEMIALE
Musique : Théo CECCALDI avec son aimable autorisation d'utiliser 2 extraits de DJANGO pour accompagner la poésie farfelue de nos Princesses "Manoir de mes rêves" et "Balancelle et chèvrefeuille"
Illustration Les Zoizos avec l'aimable autorisation de Léo PAJON
Costumes : aide précieuse des doigts de la fée Pierrette GENDRON.
Création Lumières : Yannick FOURQUIAU.
Trois Princesses farfelues souhaitent changer leur vie pour prendre leur indépendance et retrouver leur liberté d'être en accord avec elles-mêmes. Avec l'aide d'un étrange inspecteur, elles cherchent la clef permettant de sortir de la geôle dans laquelle notre culture les avait enfermées depuis notre plus tendre enfance.
Et nous adultes ?! Accepterions-nous facilement de rendre la liberté à Cendrillon, Blanche Neige et la Belle aux bois dormant ?
Le mot du metteur en scène
Honoré de la confiance des 3 comédiennes pour que la vision d'un homme puisse mettre en valeur & compléter le message féministe bienveillant de cette création artistique.
Nous avons travaillé le clown des 3 personnages Au lieu d'être uniquement belle et attachante, chacune développe ses faiblesses, sa crédulité, sa spontanéité, sa facette exubérante. J'avais lu dans ma jeunesse une longue lettre d'amour d'une mère à son fils s'excusant qu'il soit un garçon et devienne un homme. La société de l'avenir allait immanquablement devenir une société purement féminine au détriment des hommes. Les femmes allaient prendre le pouvoir. C'était leur tour. Ça allait être dur pour lui. Vingt ans, après cette vision n'est pas au rendez-vous.
J'étais étonné à l'époque de la virulence des points de vue. Je craignais que notre société aille sur une violence exacerbée entre les genres. Ce spectacle est la démonstration d'une construction en toute bonne intelligence pour défendre de belles idées et mettre en lumière avec humour des individualités attachantes.
Chaque personne doit pouvoir être libre d'être ce qu'elle et vivre au sein d'une société la plus bienveillante possible. Avec l'aide d'un 4ème personnage, le clown blanc autoritaire, au service de l'Auguste lors des duos successifs, l'introspection prend consistance et la solution s'épanouit telle une fleur, avec évidence et sérénité, en accord avec son propre environnement.
