Théâtre des Longues Allées, mais également le service de la culturel de la ville, une salle d'expositions, le service « événements et relations Internationales », les services administratifs de l'école de musique, une salle de réunion pour les associations de la ville et des salles de répétition de l'école de musique, basée dans les dépendances.
Cependant, comme le soulignait un article de LAREP.fr, il est très difficile de trouver les origines exactes de la propriété de Mondésir (dorénavant appelée Longues-Allées), les archives notariales ayant en partie brûlé, en 1940.
Malgré tout, on sait que cette propriété existait déjà à la Révolution, en 1792\1793 et sans doute avant, compte tenu d'une date, 1773, découverte lors des travaux de réhabilitation, sur un appui de fenêtre au rez-de-chaussée de la façade nord.
Selon le cadastre napoléonien (1834), cette propriété se situait dans le grand clos de Mondésir, entre la rue Basse (actuellement rue Jeanne-d'Arc), la rue des Longues-Allées et le Clos de Malvoisine. Sa superficie totale était de plus de 15 hectares, divisés en de nombreuses parcelles (de vigne pour la plupart).
En 1928, un élevage avicole
De nombreuses variétés d'arbres en faisaient un lieu de séjour agréable, comme en témoigne le poète Max Jacob, en 1936, en faisant référence à des « rêves de séjours enchantés » alors qu'il était l'hôte du propriétaire des lieux.
7 propriétaires ont pu être recensés, jusqu'à son acquisition par la ville, en 1979.
La première famille connue, CABART, appartenait aux notables d'Orléans. De 1924 à 1938, Willy RUBINSTENN en est propriétaire. Il crée, en 1928, un élevage avicole important dénommé « élevage des Longues-Allées ». Il le complète, plus tard, avec un laboratoire de produits pharmaceutiques à base d'extraits embryonnaires. Il réside dans cette propriété, avec son fils, Paul, jusqu'en 1942 et ce, bien que la demeure soit reprise, en 1938, par Marcel BOCQUET, propriétaire et industriel à Dieppe.
En 1949, l'ensemble de la propriété est vendu à la société BIOMER (société de produits marins et biologiques à Dieppe), mais la famille Bocquet séjourne aux Longues-Allées jusqu'en 1977.
Ce grand clos de Mondésir est, par la suite, morcelé ; la ville de Saint-Jean-de-Braye fait l'acquisition, en avril 1979, du château, des dépendances et du parc, soit 8 hectares environ.
Quelques arbres remarquables dans le parc
Le parc regroupe quelques arbres remarquables. Quelques ceps de vigne, mémoire vivace du Saint-Jean-de-Braye, pays de vignerons, ont été plantés dans l'ancien potager du château, de part et d'autre de l'actuel jardin des écoliers.
Sources : Article de rédigé à partir des ouvrages de François Marchand ; recherches de l'Abbé Patron ; ville de Saint-Jean-de-Braye ; archives départementales, communales et privées